Charlemagne N. Yankoty, Maire de la ville de Porto-Novo a convié les forces vives de la ville Capitale à l’exercice de reddition de comptes hier jeudi 11 Juillet 2024. Comme l’indique le thème, la municipalité s’est attelée à faire le point de la gestion des infrastructures culturelles et des industries culturelles et créatives de la ville de 2020 à 2024. Dans son allocution d’ouverture, l’édile de la ville expose la moisson dense et attractive des réalisations dans le domaine touristique, culturel et patrimonial sur la période de référence avant d’exposer la vision consistant à externaliser la gestion des de ses trésors pour mieux les rentabiliser.
Dans la période de référence, plusieurs édifices historiques sont rénovés et des études architecturales de la mosquée centrale et bien d’autres comme celle de l’obélisque Kpakliyayo réalisées pour des projets de restauration.
De sept (07) places rénovées avant 2020, la municipalité est passée à à (16) seize places. D’autres sont en perspective. Il s’agit de celles de Kpocomè, Déguècomè et Dossou Loko, grâce au financement de des partenaires de Cergy-Pontoise, informe le Maire. Il ajoute que la place, Migan est aussi sur la liste mais son financement à hauteur de cent millions de francs cfa sera fait par le gouvernement. Sa rénovation permettra de lui redonner un nouveau visage. Charlemagne Yankoty clarifie que ce projet a été retenu grâce à son plaidoyer dans le cadre de la première édition du festival des masques de la ville de Porto-Novo prévu pour se dérouler du 02 au 04 août 2024. Signalons que le Festival des Masques de la ville de Porto-Novo est le fruit de l’institutionnalisation du FIP.
Il est aussi important de noter que le maire Charlemagne Yankoty n’a pas manqué de mettre l’accent sur la valorisation du patrimoine naturel et paysager par des projets comme la promenade lagunaire et la relance du Jardin des Plantes et de la Nature grâce à des partenariats internationaux.
« Toutes ces infrastructures constituent une véritable attraction pour la ville. Elles forment, avec le festival international de Porto-Novo, un écosystème de création et de services artistiques et culturels importants. Une bonne gestion de ce label serait une source de devises pour la commune », se réjouit Charlemagne Yankoty. Mais déplore « Les infrastructures culturelles, récemment construites ou rénovées, n’apportent pas encore de revenus à la ville » avant, « partant du principe qu’«une bonne gouvernance ne peut sauver un mauvais projet, mais qu’une mauvaise gouvernance peut tuer un bon projet », nous avons opté pour l’externalisation de la gestion de ces infrastructures culturelles et touristiques ». Il faut définir un mode de gestion efficient, un partenaroat public-privé qui permette de pérenniser ses acquis et qui ouvre la voie à d’autres réalisations afin que la ville de Porto-Novo continue d’être attractive de par ses infrastructures touristiques culturelles et patrimoniales.
Ses annonces de l’édile de la Capitale son sonné très fort dans les oreilles des forces vives de la ville qui ont accueilli l’adresse de leur maire avec ferveur. Des messages d’encouragement et de soutien ont suivi pour exprimer l’adhésion à la vision des autorités de la municipalité qui ont promis de faire d’avantage le job pour vendre cher la destination Porto-Novo.
Akuèmanho G.
.
