Le Personnel militaire de l’Assemblée Nationale a organisé l’édition 2024 du repas de corps le vendredi dernier. Occasion pour le président de l’institution de ramener l’un de ses souvenirs d’ancien homme en uniforme.
En vrai militaire, l’ancien Colonel des Douanes, le Président Louis Vlavonou a saisi l’occasion du repas de corps du personnel militaire de l’Assemblée Nationale pour retourner plusieurs années en arrière chercher dans ses souvenirs lointains le sens et l’importance de l’événement pour les hommes en uniforme. L’exposé improvisé par le premier des députés, sous l’autorité de qui est placé l’événement, séduit cadres parlementaires, hommes en uniforme et députés présents à cette cérémonie ce vendredi 6 Septembre 2024 au palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
Dans son allocution, il met en effet l’accent sur l’historique du repas de corps qui remonte à la période du 26 octobre 1976. A en croire à l’ancien Colonel des Douanes et instructeurs des élèves douaniers, c’était l’occasion pour l’homme de rang de s’asseoir à la même enseigne que l’officier supérieur pour partager dans la convivialité, la cohésion et la fraternité le même repas. On retient de son exposé, qu’en ce moment, le repas de corps était le bouillon qui se prenait position assise au sol en chantant. Il précise que cela faisait la fierté du soldat. « Officiers et soldats de rang s’asseyaient parterre et mangeaient ensemble dans la communion, un mot qui avait tout son sens », a indiqué le Président Louis Vlavonou avant de poursuivre que cela tient lieu de pacte qui ôte du corps toute idée de trahison. « Aucun soldat ne doit en effet trahir son collègue. Et les ordres sont exécutés non pas comme une contrainte, mais comme un acte de fidélité envers son chef », a-t-il ajouté avant de formuler la suggestion selon laquelle les prochains repas de corps du Groupe de sécurité de l’Assemblée nationale tiennent compte de ce rappel. Son souhait que cela crée une occasion d’entretenir la cohésion entre officiers et soldats à et que le mélange saute à l’œil.
Pour finir, il saisit l’occasion de ce repas de corps pour annoncer publiquement combien il est satisfait du travail effectué par le commandant militaire, le Colonel Charles Sounouvou et sa troupe au quotidien pour assurer la sécurité des députés et du Parlement béninois.
Même son de cloche par le Directeur du cabinet du Président de l’Assemblée nationale et le Secrétaire général administratif qui l’avaient précédé. Ils sont restés admiratifs au travail abattu par le commandant militaire et surtout pour le défi de l’organisation de ces moments de ‘’vivre ensemble’’ et de convivialité avec le personnel civil du Parlement.
Soulignons que c’est d’ailleurs le Colonel Charles Sounouvou, commandant militaire de l’Assemblée Nationale qui a ouvert le bal des allocutions à l’occasion de ce repas de corps.
Ce repas de corps a-t-il dit, dissout les distances entre chefs et subalternes, autorités et collaborateurs ; créant ainsi un rapprochement et une complicité qui concourent à l’obtention des résultats dans la plénitude et surtout l’amour de la patrie. Mais avant cette explication, il a remercié le Président de l’Assemblée Nationale pour les conditions qu’il offre et qui facilite le travail au niveau du commandement militaire. Il salue par la suite la présence du commandant de la garde républicaine, le Colonel Dieudonné D. Tévoédjrè et d’autres invités présents à cette cérémonie.
Signalons que cette édition du repas de corps a été aussi rehaussée par la présence du 2e secrétaire particulière de l’Assemblée nationale du Bénin, de l’honorable Nassirou Arifari Bako, des membres du cabinet du Président Louis Gbèhounou Vlavonou, du Commandant de la garde républicaine, du Directeur départemental de la police républicaine et de plusieurs autres officiers.
Géoffroy WUSA