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PARFAIT AHOYO PARLE DE L’USAGE DU NUMÉRIQUE ET DE SES IMPACTS SUR LES LIBERTÉS

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《Usage du numérique et libertés individuelles 》. C’est le thème developpé par Christian Parfait AHOYO, Conseiller Technique en Systèmes d’information du Président de l’Assemblée nationale ce lundi 1er juillet 2024 au personnel parlementaire civil et militaire à la faveur de la traditionnelle cérémonie des couleurs instituée depuis 2019 par le président Louis Gbehounou VLAVONOU.

           Pour répondre à cette problématique qui intervient dans un contexte où les élections gérérales s’approchent, l’expert en numérique, en intelligence artificielle et en communication politique a abordé, dans sa communication, trois grandes parties à savoir les défis liés à l’usage du numérique et aux libertés individuelles, le Code du numérique au Bénin et les libertés individuelles : avancées et défis et enfin les perspectives.

Pour lui, cette communication amène à savoir si oui ou non l’usage du numérique et ses impacts sur les libertés individuelles constituent-ils  un enjeu complexe et multidimensionnel.

Selon Parfait HOYO, « Le numérique ne se réduit pas à internet, mais forme un système d’innovations techniques dont internet permet la mise en réseau ; le numérique n’est pas qu’un système d’innovations techniques, mais aussi un ensemble de transformations sociales et économiques, les trois dimensions s’alimentant l’une et l’autre. ». On entend donc par  « le numérique », non seulement le phénomène technique, mais l’ensemble de ces mutations, a-t- il clarifié. Ainsi les défis liés à l’usage du numérique et aux libertés individuelles, sont donc multiples et complexes. Au nombre de ces défis liés à l’usage du numérique, on peut citer l’atteinte à la liberté d’association et d’expression du fait de la surveillance en ligne par le Gouvernement, de la diffusion de fausses informations et de discours de haine. Il y a également la cybercriminalité et l’apparition de nouveaux vecteurs d’attaque telles que le piratage informatique et le vol d’identité qui causent  des dommages financiers et émotionnels aux individus et aux entreprises. Toujours parlant des défis, le communicateur a évoqué quelques pratiques comme l’utilisation excessive des technologies numériques qui peuvent avoir des impacts négatifs sur la santé mentale et le bien-être des individus et surtout sur les jeunes sans occulter que la surveillance numérique peut inciter les individus à pratiquer l’autocensure par crainte de répercussions. Il  y a par ailleurs l’atteinte à l’anonymat et à la liberté de mouvement des individus en temps réel à cause des technologies de géolocalisation dans les smartphones et autres dispositifs. En dernier ressort, ces défis se posent également en termes de transparence et de responsabilité puisqu’il  est souvent difficile de comprendre et de contester les décisions prises par des algorithmes, a laissé entendre Parfait AHOYO.

Pour lui, il est nécessaire de garantir que tous les individus aient accès aux technologies numériques et puissent en bénéficier pleinement. Après avoir rappelé qu’il est important de trouver un équilibre entre les avantages offerts par les technologies numériques et la protection des libertés individuelles, le communicateur a laissé entendre que : 《 les données personnelles doivent être collectées et traitées de manière légale, éthique et transparente ». Aussi a-t-il ajouté que « Les individus doivent avoir le contrôle de leurs données personnelles et pouvoir consentir à leur collecte et à leur utilisation ». « La liberté d’expression doit être protégée en ligne, y compris le droit de critiquer les gouvernements et les entreprises qui doivent être transparents quant à leurs pratiques de collecte et de traitement des données. Ils doivent être tenus responsables de leurs actions en matière de protection des libertés individuelles », a-t-il poursuivi.

« Dans ce contexte, l’éducation et la sensibilisation des individus aux risques liés à l’usage du numérique et le renforcement de compétences nécessaires pour la sécurité en ligne, deviennent des priorités. La coopération internationale est nécessaire pour lutter contre la cybercriminalité et pour promouvoir des normes communes en matière de protection des libertés individuelles dans l’espace numérique », a dit par ailleurs le communicateur.

      Face à ces défis, il est nécessaire de développer un cadre juridique et éthique robuste pour réguler l’usage du numérique et protéger les libertés individuelles. C’est dans cette optique que le Parlement béninois a voté  la Loi n° 2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin. « Il constitue un cadre juridique important pour la régulation de l’utilisation des technologies numériques dans notre pays. Ce code vise à encourager l’innovation et l’usage des technologies numériques tout en protégeant les droits et libertés des individus et reconnaît entre autres, la liberté d’expression en ligne tout en établissant des limites pour lutter contre les contenus illégaux, tels que les discours de haine, la diffamation et la pornographie enfantine…Par ailleurs, ce Code promeut l’accès universel aux technologies numériques pour réduire la fracture numérique, notamment par des initiatives de développement des infrastructures et de formation aux compétences numériques.

Les perspectives

     Le code du numérique n’est pas un code pénal. Le temps n’est-il pas opportun de revisiter notre code du numérique à l’aune de l’adoption de la stratégie nationale de l’intelligence artificielle et des méga données ?, s’est interrogé Parfait AHOYO. Mais avant, il a insisté sur le fait que la réussite du cadre législatif dépendra de la volonté et de la capacité des autorités à appliquer ces régulations de manière juste et transparente, tout en répondant aux défis émergents posés par l’évolution rapide des technologies numériques. L’usage sain du numérique est essentiel pour protéger sa vie privée, sa sécurité et son bien-être. C’est pourquoi, en attendant la mise en place de la stratégie parlementaire de sécurité des systèmes d’information impulsée par le Président Louis Gbèhounou Vlavonou, Parfait AHOYO a donné quelques conseils pratiques  au personnel parlementaire pour naviguer dans le monde numérique de manière sécurisée et équilibrée.

En conclusion, Parfait AHOYO a indiqué : « Le numérique, parce qu’il conduit à la mise en données et à la mise en réseau générale du monde, pose problème au regard des droits fondamentaux ; non qu’il serait un phénomène négatif en soi, mais parce qu’il met en question leur contenu et leur régime. En effet, il renforce la capacité des individus à jouir de certains droits, comme la liberté d’expression ou la liberté d’entreprendre ; il en fragilise d’autres comme le droit à la vie privée, la sûreté et le droit à la sécurité. Le numérique a révélé les libertés. Notre liberté ne commence-t-elle pas là où s’arrête celle des autres ? L’usage du numérique doit être responsable et notre parlement doit en être un laboratoire des bons usages du numérique. Le chemin est long mais la voie est libre.

Source : Parlement

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