Le Maire Charlemagne YANKOTY était à la tête d’une délégation  du conseil municipal, aux côtés de la communauté musulmane de la ville de Porto Novo lors de  la prière du ramadan dite à la place Idi d’agbokou ce dimanche 30 Mars 2025. Ladite prière dirigée par le nouvel Imam de Porto-Novo  El- Hadj Ichaou Alakouko Samad  s’est déroulée dans une très bonne ambiance. Toute chose qui a retenu positivement l’attention de  l’édile de la Capitale.  

 « …….nous nous réjouissons pour le climat dans lequel cette prière s’est déroulée.  C’est un climat de convivialité, de paix, de joie. C’est vrai qu’il y a encore quelques douleurs, mais nous sommes convaincus qu’avec le temps, elles vont disparaitre » s’exclame le Maire de Porto-Novo après la prière. Effectivement contrairement à ce qu’on pouvait imaginer,  la prière s’est déroulée dans un climat de convivialité, de paix et de joie nonobstant les récents accrochages  liés au choix du nouvel imam suite au rappel à Dieu de son prédécesseur, accrochages vite maitrisés grâce à l’implication personnelle du Président Patrice Talon reconnue et saluée. «  Cette fête de ramadan est particulière. Surtout au regard du contexte dans lequel nous la célébrons. C’est le lieu de dire un sincère merci au chef de l’Etat pour son implication très forte dans la résolution de la crise au sein de la communauté musulmane de Porto-Novo, de dire un sincère merci à tous les autres contributeurs qui, aux côtés du chef de l’Etat, ont œuvré  pour  la résolution de cette crise », lance  Charlemagne Yankoty avant de féliciter la communauté musulmane pour avoir compris le message du Chef de l’Etat.  «  Mais également c’est le lieu de féliciter la communauté pour avoir compris le message du chef de l’Etat ». Il continue, «  Comme vous le savez, on ne peut rien faire sans la paix.   La paix est un élément essentiel » C’est pourquoi le Maire de Porto-Novo  met cette  fête de ramadan  sous le sceau de  la paix retrouvée au sein de la communauté. Il ajoute qu’en plus de la paix, il y a  le pardon. Il lance un appel au pardon.  « Vous savez, dans une crise il y a des offenses,  il y a des offenseurs, il y a des offensés, mais tant qu’on va rester accroché à tout ce qui est dit et à tout ce qui est fait, on ne va pas pouvoir pardonner et la paix risque d’être compromise. C’est fort de cela que, je profite pour lancer un appel à tous ceux qui se sont sentis blessés d’une manière ou d’une autre dans cette crise à pardonner ».Il fait aussi des mises en garde.  « Par la même occasion, nous voulons mettre en garde tous ceux-là qui, après tous les efforts fournis par le chef de l’Etat, vont encore susciter des foyers de crise au sein de la communauté. Je crois que la religion ne nous enseigne que la paix et les choses positives ».  Il ajoute que tout acte que l’on pose a un prix. « …… et que tous ceux qui sont instigateurs d’une manière ou d’une autre doivent comprendre qu’il y a un prix à payer pour tout acte qu’on pose »