Le porte-parole du Gouvernement béninois réplique de façon énergique aux accusations du capitaine burkinabè Ibrahim Traoré sur une supposée présence de bases militaires françaises dans le nord du Bénin.
En effet, dans une déclaration faite ce jeudi 11 juillet, le capitaine Ibrahim Traoré a accusé le Bénin d’abriter des bases militaires étrangères dans sa partie septentrionale. Cette déclaration qui jette du discrédit sur le Bénin n’a pas plus à son gouvernement qui n’a pas tardé à réagir automatique à cette déclaration tendancieuse à travers son porte-parole en la personne de Wilfried Léandre Houngbédji.
“Après le Niger, c’est au tour du Burkina Faso d’emboucher cette trompette nauséeuse de désinformation qui alimente non le patriotisme, mais plutôt la rancœur des populations et menace à terme la coexistence pacifique des peuples“ dit-il.
« C’est l’hôpital qui se moque de la charité » ironise-t-il avant de poursuivre que les attaques terroristes enregistrées par le Bénin à ce jour, dont la grande majorité a été déjouée par nos Forces de défense et de sécurité, sont l’œuvre de gens venant de l’autre côté de nos frontières avec le Burkina-Faso et le Niger ». Il ajoute que ce qui a amené le Gouvernement du Bénin, dans sa stratégie pour contrer le phénomène, à construire pour compter de 2022, de petits camps militaires appelés bases opérationnelles avancées, dans plusieurs de nos communes frontalières. Il s’appuie sur l’évocation du sujet par le Chef de l’Etat devant la représentation nationale dès le 8 décembre 2022 pour soutenir le sujet. Il n’entend pas se taire sur une question aussi compromettante où nos voisins le Burkina Fasso et Niger s’emploie çà faire de nous la source de leur malheur. « C’est une tendance pernicieuse, venant de militaires qui connaissent ces camps et leur vocation.», clame-t-il avant de conclure
« Ainsi, après le Niger, c’est au tour du Burkina Faso d’emboucher cette trompette nauséeuse de désinformation qui alimente non le patriotisme, mais plutôt la rancœur des populations et menace à terme la coexistence pacifique des peuples.
Une chose est certaine, le populisme n’a qu’une seule vertu : c’est de déplacer les problèmes en faisant semblant de les régler.
Tôt ou tard, les populations se rendront compte qu’elles ont été abusées. »
Akièmanho G.